L'appel du 8 juin (carousse aux bragades)
Le matin, quand N et G arrivent au chemin Taddéoli, ne voilà-t-il pas qu'ils ont l'heureuse surprise de rencontrer l'ami Sch, récemment émigré à Vevey avec toute sa famille. Ils prennent un café et des croissants, prennent des nouvelles et l'invitent à passer la soirée avec eux, mais son programme chargé de DJ ne lui permet pas cette escapade.
Ce samedi 8 juin, il n'y a pas de gros travaux ni de finition. Il s'agit juste de rendre les Bragades présentables, car G fête son anniversaire et a invité un grand nombre de personnes. Heureusement, la météo est favorable et ce samedi est une petite fenêtre de soleil, les jours avant et après seront gâtés par une pluie incessante.
L'herbe n'a pas été tondue depuis un mois et arrive jusqu'aux cuisses. C'est N qui s'y colle. Pendant ce temps, G et R préparent les tables, les chaises et montent la tente. Cette dernière opération n'est pas compliquée, mais s'avère tout de même délicate, et il faut agir méthodiquement pour qu'elle se dresse sans que les montants ne subissent de vilaines torsions indues.
Il faut ensuite préparer à manger. Pour les grillades, G a tout acheté, boeuf, poulet, agneau, dinde, bio et remballe, gras et moins gras de même que pour les boissons. R propose tout de même de préparer une bonne salade de patates. "Pas d'huile d'olive! ça ne se marie pas du tout avec l'esprit de la salade de patate" explique-t-il en maniant habilement l'économiseur sur les tubercules.
Les invités arrivent gentiment, à commencer par F & F, alors que tout n'est pas encore prêt, mais heureusement les convives prêtent main forte sous la tente pour découper les radis, les carottes, les céleris et les bons saucissons de la Yaute.
Et puis tout soudain, la foule débarque en masse, et après le tour du proprio, il faut la désaltérer.
Heureusement, F a exercé le métier de barman dans sa jeunesse et peut improviser des cocktails et autres apéros les yeux fermés.
De main de maître, R, P et E assurent l'hécatombe sur les grills pour rassasier tout ce beau monde.
La soirée se prolonge de manière peu raisonnable, mais tellement agréable, jusqu'à ce que la fille du matin, l'aube aux doigts roses, se montre à l'horizon.