Le canh mang commence aux Bragades

Samedi 18 mai, R est enfin de retour aux Bragades avec G et N, et si le temps n'est pas très ensoleillé, l'ambiance est au beau fixe.

R procède à un petit tour de la maison pour voir l'avancement et ce qu'il reste à faire. La journée sera essentiellement consacrée à des tâches de finition. N doit encore poncer les étagères et les passer au fondur. R fait une démonstration à la ponceuse à ruban pour éviter les marques et les creux dans le bois. G et N remarquent des mouvements dans les bambous et pensent tout d'abord à un animal. En s'approchant, ils aperçoivent une femme asiatique de petite taille penchée sur le sol. Après les salutations d'usage, G et R lui demandent ce qu'elle fait dans les bambous et elle leur explique qu'elle vient chercher des pousses de bambous (mang) pour faire des soupes vietnamiennes. Elle leur montre la taille idéale de la pousse et la manière de les couper à la base. G l'encourage à prendre autant de pousses qu'elle souhaite, et même des plus mûres.

À la cave, le câble de terre qui entre dans la maison et qui a été enfoui quelques mètres plus loin à l'extérieur est relié au câble qui sort du panneau électrique.

Ensuite, ils effectuent quelques réparations. Le bois des passages de porte est abîmé par endroits, alors R découpe la région à la défonceuse et y colle un morceau de bois de même dimension. Il faut également réparer une prise dans la chambre numéro 1 où le placo a cédé, et installer deux prises sous le meuble à étagères de la cuisine.

Ils découpent et posent également le dernier seuil du salon et montent le lit-double Ikea. Finalement, il ne manque aucune pièce et G doit bien admettre en retournant le mode d'emploi dans tous les sens qu'il avait mal compté les tampons. Ikea a encore gagné.

Comme N a terminé de poncer et de vernir au fondur, elle en profite pour faire une petite sieste à même le sol. Il est grand temps que le lit devienne opérationnel avec un bon matelas.

Avant de rentrer, ils décident de lancer le boiler en rebranchant le disjoncteur, mais R suggère de vite l'éteindre à nouveau car le panneau électrique dégage une forte odeur de plastique brûlé. Il faudra prendre rendez-vous avec un électricien pour vérifier s'il n'y a pas un problème sous le panneau.

Ils rentrent tellement exténués que R s'endort dans la voiture en rêvant d'une bonne soupe aux pousses de bambou.